J'ai retrouvé dans mes archives 2 affiches de fête de rue, très différente l'une de l'autre;..
les fêtes , pas les affiches!.
avec les artisans comme une de ces attractions.
Cette fête a du couter très cher car elle ne fut pas renouvelée.
Les organisateurs de fête qui ne travaillent pas en partenariat avec tous les acteurs de leur festivité sont surs de faire du mauvais travail. Les artisans sont en général assez solitaires et les associations d'artisans existent mais ne durent pas très longtemps; néanmoins, il n'est pas difficile de trouver
un porte-parole, quelqu'un qui aime bien se mettre en avant.., une " grande gueule", quoi!
L'autre, Rixheim, a été une pure réussite pendant 2 ans
mais a attiré tant de convoitise que tout a periclité;
c'était une fête qui était basée sur le bénévolat
mais qui a permis à quelques uns de ramasser beaucoup d'argent ( et ce n'étaient pas les bénévoles, evidemment!).
L'idée de cette fête était très inspirée par ce qui se fait
en Allemagne, beaucoup de défilés, beaucoup de drapeaux,
des chevaux etc et comme tout le contexte était " médiéval",
les artisans étaient disposés ça et là dans des maisonnettes
en bois assez ouvertes pour pouvoir faire la demonstration
de leur artisanat.
J'avais toujours une place de choix car ne pouvant travailler les bougies devant le public ( trop dangeureux car necessitant une source de chaleur) , j'avais appris à filer la laine,
(j'y reviendrai)
et je l'avais enseigné à mon tour à maman
( pour une fois, les roles étaient inversés)
et maman avec un tablier et un foulard et un rouet
était l'archétype de l'éternel féminin depuis la nuit des temps: d'ailleurs ce n'était pas un hasard si la majeure partie de son
public était masculin!!
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